Claire Bossé
http://www.eoliharpe.com/
Depuis 20 ans
Claire Bossé est artiste chanteuse des créations de la compagnie
angevine Eoliharpe.
Ses axes de créations sont autour du
voyage et de la poésie et de la rencontre de l'autre : Kalamna, 42ème parallèle, Duo Frio, Tu le crois ça …..
Elle
donne aussi des cours de chants individuels et collectifs. Ses
ateliers vocaux ont commencé par des cours de techniques vocales
dont elle sort la voix cassée. Un grand doute quand à sa voix la
fait aller vers le Royhart avec Ulrich Bardford comme professeur .
Elle y découvre le chemin d'une liberté vocale.
Sa pratique et sa
pédagogie prennent un grand virage.
Elle s'oriente alors
vers des spectacles faits de performances, d' espaces
d'improvisations qui évoluent avec elle et des ateliers vocaux où
il s'agit de jouer avec sa voix, connecter sa voix à son état, oser
sa voix. Elle accorde depuis peu une grande importance à
l'expression du corps corps-voix voix-cor ps . Elle travaille avec
des personnes en grandes difficultés psychiatriques,, a animé des
ateliers en transversalité avec l'art plastique au sein du CESAME à
Angers. Elle propose des stages en Grèce associant pratique vocale,
yoga et land art.
Elle a a cœur
d'ouvrir l'accès à la culture pour le plus grand nombre. Elle est
actrice ligérienne de l'existence de Zicc à Bessé depuis 20 ans et
du festival de flamenco en Loire depuis 2015
Elle accepte en 2016
d'intervenir auprès d'enfants à l'école pour l'association En
chemin vers la Source , motivée par le projet qui lui donne la
liberté d'inviter les enfants dans son univers artistique.
Ce que Claire propose aux enfants:
"Chacun a une voix…
Elle a beaucoup à
nous dire
encore faut-il la
connaître"
Claire bossé,
chanteuse, propose aux enfants d'explorer leur intime : leur
voix et l'expression de leur corps.
En atelier Ils
découvrent ce qui fait la musique à travers des jeux de
mélodies, de bourdon, de rythmes .Les thèmes ( l'habitat rêvé,
l'animal imaginaire, le cocon) sont travaillés en classe ainsi
qu'avec un autre artiste.
Inspirés , d'écrits
des enfants , de découvertes des chants du monde( arabe, espagnol
albanais, tzigane) des improvisations naissent. Seuls, en duo ,
trio ou en groupe les enfants , associent corps et voix. Ils y
explorent un inconnu d'eux même et de l'autre. Naissent des univers
sonores émouvants.
Interventions auprès des enfants des classes
de CP/CE1; CM1 et CM2
école du bourg les
rosiers sur loire
école Charles
Perrault Saumur
Mathilde Grolleau
J'emprunte
à la Terre un peu d'argile, de laine, de soie… Je cherche, glane,
expérimente les mains dans la matière, la plus brute possible.
Modeler, feutrer, étirer,
triturer…
Je ne cherche pas
nécessairement à tout maîtriser. J'aime que la matière m'échappe,
qu'elle me surprenne.
Je tente de traduire ma
relation sensible à la nature au travers de sculptures,
installations, suspensions, tapisseries...
"Douceur, coton, douillet…"
Le cocon est un thème récurrent
dans le travail de Mathilde Grolleau, plasticienne, depuis de
nombreuses années : cocons de laine feutrée, énorme
chrysalide de lin, œufs éclos en céramique, nids, nidification…
Il symbolise la chaleur, le
confort, l’endroit où se lover, se rassurer, le souvenir du fœtus,
un symbole de protection.
Les enfants ont d'abord été en
immersion sensorielle au travers de poches à fibres (coton, laine,
chanvre, alpaga, lapin…) Puis ils ont travaillé un mélange
d’argile brute et de fibres de lin pour obtenir une sorte de
torchis. Ce mélange a été utilisé pour réaliser un nid sur un
support de papier chiffonné.
Inspirés par des photos de
nids et de cocons d’animaux et d’œuvres d’artistes ( Louise
Bourgeois, Magdalena Abakanowicz ) autour de ce thème, leur nid
s'est complexifié à l’aide d'argiles modelées, de laine et
parfois d’osier.
Les enfants ont joué à créer
des animaux, personnages, formes imaginaires en lien avec leur cocon.
S'est élaboré un univers où se lover unique à chacun.
Interventions auprès des enfants de la classe de CP
École Charles Perrault Saumur
Pascal Henry
Bricoleur du symbolique
Depuis
plus d’une trentaine d’années,
l’œuvre de Pascal Henry interroge notre présence au monde en
cultivant les relations entre le perceptible et l’invisible. Il met
en évidence la difficulté à inscrire le réel dans
une logique purement mathématique, nos outils étant toujours trop
pauvres pour décrire les flux, les échanges et les réseaux
d’informations complexes auxquels tout un chacun contribue. Par le
détournement et l’assemblage d’objets du quotidien avec des
matières issues du vivant (os, champignons, racines, etc), il
cristallise leur dimension sacrée tout en rendant hommage à ceux
qui ont œuvré pour l’humanité, qu’ils soient artistes,
scientifiques ou philosophes (la série Chapeau
à).
Collectionneur de matériaux et bricoleur du symbolique, entre ses
doigts une vertèbre de poisson devient le corps d’une déesse
primitive et un boitier de Cédérom le réceptacle d’un
échantillon de peau sertie de plis et de cicatrices. Ses reliefs
picturaux traitent du corps humain en équation avec la Terre et
l’intelligence artificielle, du pied devenant racine à la
récurrence du cerveau, les organes sont des transmetteurs d’une
mémoire
collective
inscrite
dans chaque composante du monde. Les formes choisies, toutes à la
fois poétiques et naïves, témoignent de son plaisir à manipuler
objets et représentations alors que les titres de ses pièces
offrent un contrepoint humoristique quant à la
vacuité
de l’existence.
"Garder les pieds sur terre pour avoir la tête dans les étoiles".
Notre pied est notre premier contact avec la terre. Sa petite
surface de préhension est l'élément de notre verticalité. Nous en
prenons conscience quand il se heurte, quand un petit caillou
(scrupule des sandales romaines) se glisse dans ses doigts.
A partir du moulage en plâtre d'un embauchoir, identique pour chaque
enfant, Pascal Henry, plasticien, leur propose de se questionner sur
« où ce pied peut les conduire dans le monde réel ? »
et « où il pourrait les conduire dans un monde imaginaire » ?
Inspirés par des œuvres d’artistes, des mythes et histoires en
lien avec le pied ( le talon d’Achille, le chat botté, les bottes
de 7 lieux, Magritte, Tapies…) les enfants sont invités à
concevoir le pied sous un autre angle.
L'objet est détourné (évocation des œuvres de Picasso, Dubuffet,
Richard Rak…).
Ils
l'utilisent comme point d'ancrage pour une transformation en objet
plastique, artistique. Deviendra
t-il un animal, un
véhicule?…
Interventions auprès des enfants de la classe de CM2
École du Bourg des Rosiers sur Loire
Aurélie Groleau
Aurélie a 35 ans, elle est comédienne depuis 17 ans au sein de la compagnie
Gaïa
"Ma
recherche artistique au sein de la compagnie est centrée sur le
travail du corps et sur ce qu’il peut raconter, même sans les
mots.
La dernière création de la compagnie questionne le moment de l’accouchement à travers les notions de choix, d’écoute et de confiance en soi. Le spectacle s’intitule « Laissez-moi être une Lionne »
La part du langage corporel y est clairement exploitée, au fur et à mesure du spectacle, les mots disparaissent pour ne laisser que les corps en mouvement, des corps qui vivent, qui ressentent et qui dansent.
Dans le travail auprès des enfants, il m’a donc semblé important de commencer par la base, le corps, le mouvement, les émotions.
Le théâtre qui me fait vibrer est un théâtre qui parle, et qui questionne le monde qui nous entoure pour qui sait, le rend meilleur !
La dernière création de la compagnie questionne le moment de l’accouchement à travers les notions de choix, d’écoute et de confiance en soi. Le spectacle s’intitule « Laissez-moi être une Lionne »
La part du langage corporel y est clairement exploitée, au fur et à mesure du spectacle, les mots disparaissent pour ne laisser que les corps en mouvement, des corps qui vivent, qui ressentent et qui dansent.
Dans le travail auprès des enfants, il m’a donc semblé important de commencer par la base, le corps, le mouvement, les émotions.
Le théâtre qui me fait vibrer est un théâtre qui parle, et qui questionne le monde qui nous entoure pour qui sait, le rend meilleur !
A
côté de ma recherche artistique, je travail également avec le
théâtre forum.
Méthode d'éducation populaire permettant la mise en jeu de situations quotidiennes problématiques, le théâtre forum permet à des groupes de produire de la connaissance, des savoirs et de l'expérience sur des situations conflictuelles qu'ils vivent. Mais aussi de fabriquer des alternatives et de construire du changement.
Méthode d'éducation populaire permettant la mise en jeu de situations quotidiennes problématiques, le théâtre forum permet à des groupes de produire de la connaissance, des savoirs et de l'expérience sur des situations conflictuelles qu'ils vivent. Mais aussi de fabriquer des alternatives et de construire du changement.
Et d'agir sur leurs conditions de vie.
Le
travail que nous proposons n’a pas pour ambition de répondre à
toutes les questions qui seront soulevées.
Notre intervention consiste à créer et faire vivre des espaces où
chacune et chacun peut décider de prendre la parole pour exprimer
son point de vue, le défendre, l'argumenter, l'expérimenter
concrètement, et le mettre à l'épreuve de celui des autres au
travers du conflit, dans un cadre protecteur et clair.
Espaces dans lesquels les personnes peuvent dire leurs points de vue
le plus librement possible, les argumenter, et les confronter avec
ceux des autres. Puis décider avec les autres de ce qu'ils vont en
faire.
Nous
n’apportons aucune réponse, c’est le groupe qui se fait son
chemin et chacun y puise sa réponse."
« Un théâtre
qui me fait vibrer est un théâtre qui parle,
qui questionne le
monde qui nous entoure, qui rend meilleur »
Aurélie Groleau ,
comédienne, invite les enfants a raconter par leur corps ...
sans paroles.
Des jeux de
conscience de l'espace individuel et du groupe, des jeux d'écoute,
de rythme, de tenue des corps, encouragent les enfants à jouer
l'expérience des pieds sur terre qui peuvent raconter une histoire,
d' une verticalité hissant la tête dans les étoiles.
Des jeux
d'improvisations individuels et de groupe explorent les sensations,
les émotions et leurs expressions.Tous
les enfants
sont actifs,
qu'ils soient en jeu ou spectateur : celui qui joue expérimente,
éprouve
et celui qui regarde observe, porte
un regard critique non jugeant et constructif. Les enfants font
l'expérience que sans paroles le corps exprime... les vécus, les
sensibilités , les humeurs. Il y a multiplicité de regards, de
ressentis.
Lors
de la présentation à leur famille, à la fin des ateliers, les
enfants vont s'emparer de ce qu'ils ont explorer et créer ensemble
leur performance publique.
Interventions auprès des enfants de la classe
de CM2
École du bourg les
Rosiers sur Loire
Stéphanie Beaudouin-Goujon
Le regardeur devant
les pièces de Stéphanie Baudouin-Goujon fait sans le vouloir, sans
s'en apercevoir, le chemin de la redécouverte de son monde
intérieur, peuplé du merveilleux des contes, des peurs ancestrales
, des pays où l'on parle le langage des animaux. Elle en a le
pouvoir. Elle nous réveille. Nous nous étions endormis sous le
sortilège des sérieux et tristes penseurs ou donneurs de leçons.
Elle est tout à la fois, la fée Mélusine, la sorcière Morgane,
Alice aux pays des merveilles, , Marie Popins … Ses grandes sœurs
. Elle puise aussi bien ses formes des fabliaux du Moyen-Âge que des
détournements d'objets d'Annette Messager ou du cinéma d'animation.
Sa créativité enrichit l'histoire de la céramique.
D'argile
et de chimères
« qui avait au milieu du corps un bouc, la poitrine et la tête d'une
lionne,
la queue d'un serpent. » Ovide
Une
expérience au sein de leur école pendant les vacances de février.
Stéphanie
Beaudoin-Goujon, céramiste-sculpteur invite pendant 5 jours 12
enfants de 6 à 11 ans à explorer l'argile. Elle est d'abord
rencontrée sous différentes formes , liquide ,sèche ,en poudre ,
barbotine...Les explorations conduisent vers des roulages de plaques
où se gravent des empreintes, des colorations permettent des
impressions papier. Les recherches progressent vers des modelages de
petites pièces pour aboutir à un modelage dans un pain d'argile de
10kg afin que de sa masse émerge l’œuvre finale « la
chimère » . Les enfants ont crée l' environnement de l'être
a qui ils ont donné vie, l'ont saupoudré d'argile et l'ont confié
à la puissance du feu.
Interventions auprès des enfants
de l'école Charles Perrault CP et CM2
Saumur